Le 18 juin, nous avons participé à la conférence du Club Action Brevet (www.cote-azur.cci.fr) sur les nouvelles Extensions et Trademark Clearinghouse TMCH. Cette conférence a été organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, en partenariat avec l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) et la Métropole Nice Côte d’Azur.
Cet évènement avait pour but de traiter le thème suivant: « Nouvelles Extensions et Trademark Clearinghouse TMCH : une révolution pour les marques et le référencement web ? ».
Mise à jour 2025 : où en est-on des nouvelles extensions et du TMCH?
Depuis la publication initiale de cet article en 2014, le paysage des noms de domaine et de la protection des marques a beaucoup évolué.
À l’époque, les nouvelles extensions (gTLD) suscitaient beaucoup d’interrogations : quel impact sur le référencement ? Quels risques pour les marques ? Le rôle du Trademark Clearinghouse (TMCH) dans cette nouvelle architecture du web ?
1. Un marché plus mature, mais toujours en mouvement
Plus de dix ans après l’ouverture des premières vagues de gTLD, le marché s’est stabilisé. Certaines extensions comme .shop, .app, .tech, .store ou encore .xyz se sont imposées dans des niches spécifiques. D’autres, plus exotiques, ont disparu faute d’usage réel.
Les extensions locales (.paris, .bzh, .corsica, etc.) ont trouvé leur public auprès d’entreprises souhaitant affirmer une identité régionale ou culturelle forte.
2. Le TMCH reste un outil de protection utile
Le Trademark Clearinghouse existe toujours et permet toujours de protéger les marques déposées avant l’ouverture de nouvelles extensions.
Cependant, son utilisation est devenue plus sélective : les grandes marques l’intègrent souvent dans leur stratégie de portefeuille de noms de domaine, tandis que les PME l’utilisent de manière ponctuelle lors des lancements ciblés.
Les litiges pour cybersquatting sont aujourd’hui gérés plus efficacement grâce aux procédures UDRP et URS, et la veille sur les enregistrements abusifs est facilitée par des outils automatisés.
3. Côté SEO : pas d’avantage direct, mais des opportunités de positionnement
Google l’a confirmé à plusieurs reprises : l’extension d’un domaine n’a aucun impact direct sur le référencement naturel.
Toutefois, un gTLD pertinent peut contribuer à améliorer la lisibilité et la confiance des utilisateurs : par exemple un .shop pour un e-commerce ou un .eco pour une marque engagée.
Les migrations d’anciens domaines vers des nouveaux gTLD doivent toujours être soigneusement planifiées (redirections 301, Search Console, backlinks, etc.) pour éviter toute perte de visibilité.
4. Nouvelles perspectives : identité numérique et Web3
Depuis 2023, de nouveaux espaces de noms émergent hors du DNS classique, notamment avec les domaines Web3 (.eth, .crypto, .nft, etc.).
Même s’ils ne sont pas encore intégrés aux moteurs de recherche traditionnels, ces extensions décentralisées posent de nouvelles questions autour de la propriété, de la sécurité et de la coexistence avec les gTLD régulés par l’ICANN.
Les titulaires de marques doivent désormais réfléchir à leur présence aussi bien dans le web classique que dans ces nouveaux environnements.
Conférence : « Nouvelles Extensions et Trademark Clearinghouse TMCH »
En effet, l’organisme ICANN qui gère et régule les noms de domaine sur le web, a accepté en 2012, que des entreprises proposent de nouvelles extensions telles que : .book, .buy, .drive, .free, .game, .mail, .movie, etc. qui vont avoir des conséquences non négligeables sur le référencement.
La matinée a débuté avec une présentation, par la société INLEX (www.inlex.com), de ces nouvelles extensions ainsi que des dépôts de marques en général, suivie de notre intervention sur la partie référencement.
Quels impacts des nouvelles extensions sur la visibilité des moteurs de recherche ? Quels sont les enjeux majeurs pour assurer sa réussite sur internet ? Comment maîtriser le référencement publicitaire ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter et comment être rentable ?
Voilà les questions auxquelles les professionnels du référencement ont répondu.
Cette conférence nous a permis d’échanger avec différents intervenants et sociétés de la région. Comme Daniel l’explique : « Nous sommes heureux d’avoir pu échanger avec des entreprises qui possèdent des problématiques complémentaires à notre métier. C’est un moyen de créer des synergies et ça ne peut qu’apporter du positif !
Nous tenons d’ailleurs à remercier la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’Institut National de la Propriété Industrielle (www.inpi.fr), la Métropole Nice Côte d’Azur (www.nicecotedazur.org) et l’UE Fonds FEDER (www.europe-en-france.gouv.fr) pour nous avoir conviés à cet évènement. »
C’est sure qu’il va y avoir de plus en plus de drôles d’extensions, comme .paris par exemple.
Çà change la donne coté référencement, est ce que les backlink des domaines .gov, .edu, .org auront toujours le même intérêt ?
Merci pour ce billet & ces belles photo.
Est ce que ce genre d’extensions coutent plus cher que les autres extensions standard ?
Merci de votre réponse.
@immobilier taroudant: les nouvelles extensions ne changent pas la notoriété et le poids que peuvent avoir certaines extensions comme un .gov ou un .edu par exemple. Il est encore difficile de savoir quels seront les impacts pour le SEO mais si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, je vous conseille notre article « Nouvelles extensions des noms de domaine et SEO » disponible à l’adresse :
https://www.web-alliance.fr/blog/seo/nouvelles-extensions-des-noms-de-domaine-et-seo/
@désert 4×4 maroc: le prix de ces nouvelles extensions varie effectivement, et cela dépend aussi des registrar…
Oui, Il va y avoir de plus en plus d’extension, par type de bizness, de pays, de ville, d’activité,…
j’opterai pour l’extension par activité, très utile pour avoir déjà une idée sur chaque site.