Chaque année, le 1er avril est une occasion pour les internautes du monde entier de s’amuser avec les blagues numériques les plus créatives. Et s’il y a bien une entreprise qui a fait de cette tradition un véritable art, c’est Google.
Depuis le début des années 2000, le géant de la tech a multiplié les poissons d’avril à la fois drôles, brillants et parfois… étrangement crédibles. Retour sur plus de vingt ans d’humour “made in Google”, où créativité et innovation se rencontrent.
2000 : Google MentalPlex, la recherche par la pensée
Pour son tout premier poisson d’avril, Google met la barre très haut. Le moteur de recherche présente “Google MentalPlex”, une technologie révolutionnaire permettant de lancer une recherche simplement en imaginant le sujet.
L’utilisateur devait fixer une spirale colorée avant d’obtenir un message d’erreur loufoque : “Unclear whether your search is about money or monkeys.” Ce premier poisson donne le ton : Google sera aussi un champion de l’autodérision.
2002 : PigeonRank, le secret du classement Google
Deux ans plus tard, Google révèle enfin le “vrai” secret de son algorithme : le PigeonRank.
Selon la société, des pigeons spécialement dressés trient les résultats de recherche à une vitesse inégalée.
Avec graphiques et schémas à l’appui, l’article semblait presque scientifique ! Une blague brillante, pleine de second degré, qui tournait en dérision le mystère autour de l’algorithme PageRank.
2004 : Google Lunar, un emploi sur la Lune
Dans un faux communiqué officiel, Google annonce l’ouverture du Google Copernicus Center, un centre de recherche installé… sur la Lune.
Les candidats intéressés pouvaient même postuler pour rejoindre l’équipe ! À l’époque, ce poisson d’avril avait amusé le monde entier tout en soulignant la réputation avant-gardiste (voire extraterrestre) du moteur de recherche.
2005 : Google Gulp, la boisson pour cerveau intelligent
Google dévoile “Google Gulp”, une boisson vitaminée censée analyser votre ADN et améliorer votre intelligence.
Le packaging promettait un “rééquilibrage de votre quotient d’efficacité neuronale”. Ce clin d’œil moqueur aux gadgets pseudo-scientifiques a séduit les internautes, toujours friands des fausses promesses “tech et santé”.
2006 : Google Romance, l’amour algorithmique
“Search for love. Find your soulmate.” Google lance un service de rencontres par algorithme.
Le site “Google Romance” proposait de télécharger son profil pour rencontrer sa “vraie correspondance” grâce à la puissance du moteur de recherche. Un clin d’œil hilarant à l’essor des sites de rencontre en ligne.
2007 : Gmail Paper et TiSP, les blagues cultes
Année doublement comique : Google propose Gmail Paper, un service d’impression gratuit de vos e-mails, livrés par la poste, sur du papier 100 % recyclé.
Et pour couronner le tout, Google lance TiSP (Toilet Internet Service Provider) : une connexion Internet gratuite en passant un câble optique dans vos toilettes. Ce poisson d’avril reste l’un des plus célèbres du géant américain.
2008 : Brain Search, la recherche télépathique
En 2008, Google Mobile introduit Brain Search, une nouvelle technologie “neuro-numérique” permettant de faire des recherches simplement en posant son téléphone sur son front. L’idée : éliminer la saisie clavier. De quoi faire sourire tous les geeks de la planète.
2009 : Animal Translator, comprendre son chien
Cette année-là, Google présente Animal Translator, une application Android capable de traduire les aboiements, miaulements et cris d’animaux en langage humain. L’idée d’un traducteur universel pour animaux est absurde, mais tellement séduisante que beaucoup y ont cru !

2010 : Google Chromercise, le fitness digital
Pour accompagner le lancement de Chrome, Google imagine Chromercise, un programme d’entraînement pour les doigts. Des mini haltères et des bandeaux de sport pour taper plus vite sur le clavier ! Ce poisson d’avril parodie parfaitement les publicités de fitness à la mode.
2013 : Google Nose, sentir à travers l’écran
“Smell is believing.” Avec Google Nose, l’entreprise promet de “sentir” n’importe quelle odeur depuis son smartphone grâce à une base de données de plus de 15 millions de “scentibytes”.
Évidemment, aucun nez n’a jamais vibré, mais le concept — et la vidéo de démonstration — restent légendaires.
2015 : Pac-Man dans Google Maps
Google transforme son service de cartographie en un gigantesque terrain de jeu : Pac-Man Maps.
Les utilisateurs pouvaient jouer au célèbre jeu d’arcade directement dans les rues de leur ville. Une idée à la fois ludique et interactive, qui a généré des millions de parties dans le monde.
2015 (bis) : ElgooG, la recherche à l’envers
Cette même année, Google met en ligne un site miroir : elgooG.com, où tout est inversé, du logo aux résultats.
Un clin d’œil simple, mais brillamment exécuté, rappelant que le moteur de recherche sait rire de lui-même.
2017 : Google Gnome, l’assistant du jardin
Après Google Home, voici Google Gnome ! Un assistant vocal pour le jardin, capable de répondre à des commandes comme “OK Gnome, tonds la pelouse” ou “Quelle est la météo au compost ?”.
Une parodie bien sentie des objets connectés, devenue virale dès les premières heures.
2019 : Snake dans Google Maps
Cette fois, Google revisite un autre jeu culte : Snake, intégré directement dans Google Maps.
Les utilisateurs pouvaient conduire un train pixelisé à travers différentes villes du monde, ramassant des passagers au lieu de pommes. Simple, rétro et diablement efficace.
2022 : Google Maps Treasure Hunt
Google active un “mode carte au trésor” sur Maps : les utilisateurs pouvaient découvrir des indices cachés autour du globe. Entre pixels, îles mystérieuses et indices farfelus, le tout rappelait l’esprit d’aventure des débuts du web.
Le mot de Web Alliance
Les poissons d’avril de Google ne sont pas de simples blagues. Ils reflètent une culture d’entreprise fondée sur l’expérimentation, la créativité et le plaisir d’innover.
À travers ces canulars, Google démontre sa capacité à faire rire tout en valorisant son ADN : l’innovation technologique et l’imagination sans limites.
Et si, finalement, ces poissons d’avril étaient la meilleure preuve qu’on peut être à la fois sérieux… et ne jamais se prendre trop au sérieux ?












On peut y ajouter également le décès de Matt Cutts dans un Zoo d’Oakland
witseo.fr/matt-cutts-mort/
Bonjour,
En effet, il y en a pas mal d’autres, nous avons essayé de recenser les plus drôles ou du moins les plus surprenants.